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Qu’est-ce que la "science du mouvement" ?

2 / 03 / 2022
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On parle de kinésiologie ou de « science du mouvement » pour qualifier une branche de pratique de soins non conventionnelles encore peu connue en France. En effet, étymologiquement « kinesis » fait référence aux mouvements. Quant au suffixe « logie » il se rattache à la notion de science, d’étude. Cet emploi demeure abusif et lié à une traduction littérale dans la mesure où la kinésiologie n’est pas une discipline reconnue en France et ne repose sur un fondement scientifique. Mais alors qu’est-ce que la « science du mouvement » plus précisément ? Nous allons vous l’expliquer grâce à 3 points clés.

 

Mieux comprendre le mouvement humain

Tourner la tête, lever un bras, marcher, courir, danser … Du geste le plus simple aux séries de mouvements les plus complexes le fonctionnement du corps humain a depuis toujours fasciné la science. Avec plus de 600 muscles, 570 tendons, 360 articulations, un système nerveux complexe et un cerveau qui ne nous a toujours pas livré tous ses secrets, il n’a pas été aisé pour les scientifiques et médecins de comprendre comment fonctionnait le mouvement humain.

Ils ont d’abord pu établir une différence de taille entre les mouvements réflexes et les mouvements volontaires. En effet, alors que les premiers sont régis directement par la moelle épinière à des fins de protection, les mouvements volontaires sont eux associés entre autres aux ordres du cortex moteur.

Le cortex moteur est la région du cerveau localisée dans le lobe frontal. Le cortex moteur est réparti dans les deux hémisphères du cerveau. La partie droite contrôlant les membres gauches et inversement. D’après les avancées du neurochirurgien Wilder Penfield, chaque muscle est relié à une zone bien précise du cerveau. Il a d’ailleurs pu établir une cartographie précise.

La décomposition d’un mouvement

D’abord, le lobe frontal formule les objectifs à réaliser et les transmet au cortex moteur. Cette zone va alors déclencher l’intention du mouvement et interagir avec d’autres parties du cerveau (thalamus, ganglions de la base, cervelet …)

Puis le cortex moteur va mettre en jeu certains neurones pour activer le ou les muscles utiles à l’action. Le neurone prolonge sa mission dans la moelle épinière grâce à son long axone. Cette information nerveuse est par la suite transmise à un neurone moteur. Ce dernier achemine le message nerveux jusqu’aux muscles via le nerf rachidien et les synapses neuromusculaires. Les différentes fibres musculaires appliquent l’ordre reçu et le mouvement final est déclenché.

Comment la science du mouvement peut intervenir ?

Plus couramment appelée « kinésiologie », la « science du mouvement » a été initiée par le docteur George Goodheart. En effet, face à certaines perturbations émotionnelles ou stress, le tonus musculaire n’est plus aussi bon. Cela peut à terme déséquilibrer le bien-être de l’individu.

Le Dr Goodheart s’appuie sur les travaux de l’ostéopathe Dr Chapman en matière de drainage lymphatique, mais aussi sur ceux du chiropracteur Dr Benett et notamment sur les découvertes de ce dernier à propos des points réflexes.

Le Docteur Goodheart développe alors les notions de bases de la science du mouvement. Il y mêle « médecine traditionnelle chinoise », ostéopathie, chiropractie, acupuncture … et met au point une pratique complète pour mener la personne vers une rééquilibration de ses énergies.

Par la suite, dans les années 1970, le Docteur John Thie entreprit de rendre la science du mouvement accessible au plus grand nombre, notamment grâce au développement du Test musculaire et à la technique du Touch For Health (TFH).

Le postulat principal de la science du mouvement étant que le stress, les traumatismes émotionnels et autres angoisses ont un lourd impact sur le corps humain. En effet, le corps est le miroir des émotions et c’est pourquoi il est possible de détecter certains mal-être grâce à des tests de tonus musculaire.

La science du mouvement et ses intérêts sur notre bien-être

L’ensemble des techniques de kinésiologie sont fondées en grande partie sur les liens humains, les démarches psychocorporelles holistiques.

Les professionnels de cette science du mouvement utilisent leurs connaissances de l’humain, de sa physiologie, des neurosciences et leur expérience des diverses techniques d’équilibrations pour aider chaque personne à retrouver l’harmonie.

Lorsqu’une personne vit des événements stressants et accumule les blessures émotionnelles, cela génère des tensions enregistrées par le corps.

L’expertise du kinésiologue est de trouver l’origine de ce déséquilibre émotionnel et de réparer le circuit énergétique afin que la personne retrouve son plein potentiel et profite d’un mieux-être.

On a tous déjà eu à faire face à un blocage qui nous empêchait d’atteindre nos objectifs. Grâce à une approche psychologique, corporelle et énergétique, il est possible de faire tomber les murs qui nous emprisonnent pour mieux se révéler. Cela sur le plan physique, relationnel, émotionnel ou même intellectuel.

 

La « science du mouvement » est une traduction abusive qui peut induire en erreur sur la nature de la kinésiologie. La kinésiologie n’est pas une science et ne repose pas sur des fondements scientifiques.

 

Nota Bene : le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ni pronostic, ni prescription médicale, ni régime alimentaire, ne fait aucune prescription médicale et ne demande jamais d’interrompre un traitement médical.

 

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