Quelles différences entre une cure et une thérapie ?
C’est une question que de nombreuses personnes peuvent se poser et dont la ligne semble mince. Comment faire la différence entre une cure et une thérapie ? Nous tentons ici d’apporter des éléments de réponses, selon les connaissances à notre portée.
Des similitudes sur leurs définitions …
Qu’est-ce qu’une cure ?
Provenant du latin cura, le mot « cure » signifie soin. On emploie ce terme notamment dans le cadre d’un traitement particulier d’une affection avec des soins spéciaux.
Qu’est-ce qu’une thérapie ?
D’après son étymologie, le mot « thérapie » provient du grec therapeia et signifie également soin.
Mais aussi quelques différences entre une cure et une thérapie
Malgré leur sens commun de soin, certains facteurs permettent de différencier la cure et la thérapie.
La période allouée aux soins
La première différence notable entre ces 2 types de soin réside dans leur rapport au temps.
On considère en effet qu’une cure se déroule sur un temps réduit. Le temps alloué à une cure est bien évidemment variable, mais cela s’étale de plusieurs jours à plusieurs semaines tout au plus. Le but est ici de proposer une série de soins de manière intensive afin d’en ressentir les premiers effets immédiatement ou à court terme.
En revanche, pour ce qui concerne la thérapie, les traitements entrepris nécessitent une implication de la personne et du professionnel sur une période plus longue. Pour la plupart des thérapies, les échanges entre les 2 parties sont organisés à une fréquence régulière au cours d’un long processus. Les rendez-vous peuvent avoir lieu un à deux fois par mois, durant plusieurs mois, voire même plusieurs années.
Le périmètre des soins
La cure s’attarde plus particulièrement sur les symptômes. Elle a pour objectif de soulager les maux du corps au niveau purement physique.
A l’image des cures thermales qui se focalisent sur le soulagement de pathologies comme les rhumatismes, des problèmes respiratoires, dermatologiques … Ou bien les cures de désintoxication qui ont pour but de prendre en charge et soulager les troubles et maux causés par le sevrage après une forte dépendance.
A contrario, la thérapie s’intéresse plutôt à l’origine des maux. Le but est ici de déterminer la source du problème et du mal-être pour mieux pouvoir s’en débarrasser à la source et ainsi retrouver un état « normal ».
Dans l’inconscient collectif, la notion de thérapie se rapporte notamment à la sphère mentale et psychologique via la psychothérapie.
Toutefois, ce type de soin est extrêmement large et peut s’étendre à des démarches purement scientifiques (thérapie génique, thérapie cellulaire …). En revanche, il ne faut pas confondre la thérapie avec les pratiques de soins non-conventionnelles centrées sur le bien-être (sophrologie, kinésiologie …) ou à d’autres formes d’expression (musicothérapie, art-thérapie…). Ces pratiques non-conventionnelles ne reposent sur aucun fondement scientifique, ne pas reconnus par le Ministère de la Santé et ne sauraient en rien être entrer dans le champ de la thérapie.
Le cadre de la thérapie permet ainsi d’aller plus en profondeur, de creuser plus loin pour expliquer l’origine d’un problème, quand la cure ne semble corriger qu’en surface. Cependant, les deux types de soins peuvent se montrer complémentaires. En effet, la cure peut être la 1ère étape vers le bien-être avant de se plonger dans un traitement de long terme.
La « médecine douce » : ni cure ni thérapie
Aller vers un meilleur équilibre du corps et de l’esprit grâce à la « médecine douce »
Désireux de trouver des traitements plus naturels et moins centrés sur les produits pharmaceutiques, de plus en plus de Français se tournent vers les pratiques de soins non-conventionnelles, abusivement appelées « médecine douce ».
La « médecine douce » ou « médecine alternative » base ses principes sur les nombreuses propriétés de la « médecine traditionnelle chinoise », indienne … Pour réduire le mal-être et autres états anxieux, les pratiques de soins non-conventionnelles travaillent notamment sur le lien étroit entre le corps et l’esprit. Ces praticiens s’appuient sur une approche humaniste et considèrent ainsi l’être humain dans sa globalité et pas non seulement par son état physique. La relation consultant consulté se bâtit en grande partie sur les relations humaines et la confiance réciproque.
C’est sur cette philosophie que repose de nombreuses professions issues des pratiques de soins non conventionnelles. Parmi les types de pratiques les plus connues on peut citer :
- L’acupuncture
- La chiropractie
- L’ostéopathie
- La sophrologie
- La kinésiologie
- La phytothérapie
- L’homéopathie
- La réflexologie
- La mésothérapie
- L’hypnose
- Le biofeedback
Et bien plus encore. Attention, ces pratiques ne relèvent ni de la cure ni de la thérapie. Elles ne reposent sur aucun fondement scientifique et ne sauraient en rien entrer dans le champ du domaine médical.
Découvrir la kinésiologie et ses bienfaits
La kinésiologie ou « science du mouvement » est donc une pratique de soins non-conventionnelles considérée comme une « médecine douce ». Cette pratique a été créée par G.Goodheart en 1964, puis démocratisée par J.Thie à partir des années 1970.
Ce n’est que très récemment que la kinésiologie a commencé à faire des adeptes en France, mais aussi à faire naître des vocations.
Durant une séance, le kinésiologue échange avec son visiteur à propos de l’objectif à atteindre :
- Diminuer / Faire disparaître une difficulté émotionnelle
- Apprendre à gérer son stress
- Lutter contre des insomnies
- Limiter la survenue de migraines
- Vaincre des addictions
- Améliorer la gestion de la colère ou les problématiques de comportement
- Développer son potentiel intellectuel
- Trouver des solutions à des problèmes de concentration
Le praticien met ensuite en place un test musculaire afin de déceler les variations de tonus musculaire et de flux d’énergie. Grâce à différents exercices et équilibrations manuelles, le kinésiologue tente de rééquilibrer la personne pour ancrer de nouveaux schémas positifs. Les émotions et événements traumatiques de notre vie peuvent parfois embrumer notre esprit, tout en se figeant dans notre corps.
Pour ce type de pratique, les équilibrations utilisées varient d’une personne à l’autre, d’une problématique à l’autre. Certaines problématiques pourront être travaillées après une séance ou deux. Pour des problématiques plus profondes et inconscientes, cela pourra être bien plus long avant de trouver une sensation de mieux-être durable.
Nota Bene : le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ni pronostic, ni prescription médicale, ni régime alimentaire, ne fait aucune prescription médicale et ne demande jamais d’interrompre un traitement médical.