Comprendre et apprendre à gérer un comportement compulsif grâce à la kinésiologie

L’achat compulsif est surement l’exemple de comportement compulsif qui nous vient le premier en tête lorsqu’on aborde ce sujet. Nous allons ici tenter de comprendre ce phénomène psychologique et évoquer une solution pour apprendre à gérer un comportement compulsif grâce à la kinésiologie.

Qu’est-ce qu’un comportement compulsif ?

Identifier et comprendre un comportement compulsif

Un comportement compulsif a souvent pour origine une ou plusieurs obsessions. Il peut s’agir de pensées envahissantes, d’idées non désirées ou d’images qui se bousculent dans notre esprit et nous perturbent dans notre vie quotidienne. En effet, certaines obsessions s’imposent dans notre tête à notre insu et il est alors difficile de les chasser.

Exemples d’obsessions : peur irrationnelle des germes et/ou contamination, recherche absolue de la précision (perfectionnisme), superstition, pensées religieuses, peur des accidents et/ou catastrophes, peur d’avoir oublié quelque chose …

Nous nous mettons alors à développer des comportements compulsifs en réponse à ces obsessions.

Un comportement compulsif se définit par la répétition de petites manies, de rituels que la personne se sent obligée d’accomplir pour soulager une obsession. C’est ce qu’on appelle alors une stratégie de neutralisation ou des comportements sécurisants. Si elle ne transforme pas l’obsession en activité, elle a peur de se sentir submergée par le mal-être ou l’anxiété.

Exemples de comportement compulsif : Se laver, nettoyer, ranger, acheter sans compter (achat compulsif), compter dans sa tête, répéter un mot ou une phrase

Au départ, effectuer le rituel est ressenti comme un plaisir. Cependant, très vite cela se transforme en malaise. La personne ressent même de la culpabilité à ce sujet.

A différencier du trouble obsessionnel compulsif (TOC)

Ce n’est pas parce qu’une personne connait des problèmes de comportement compulsif ou obsessionnel qu’on doit tout de suite mentionner le TOC.

Le Trouble Obsessionnel Compulsif (TOC) est en effet classé comme maladie mentale. Pour être associé au TOC, le problème comportemental de la personne doit engendrer un haut niveau de souffrance et de détresse. Il doit aussi faire perdre une à plusieurs heures par jour et donc avoir des retentissements sur sa vie privée (socialisation, loisirs…) et sur sa vie professionnelle. Le Trouble Obsessionnel Compulsif complique grandement le quotidien de celui ou celle qui en souffre, mais aussi de son entourage.

Les Tocs touchent à part égale les hommes et les femmes. Ce type de troubles anxieux apparaissent généralement au début de l’âge adulte ou à la fin de l’adolescence. Si elle n’est pas prise en charge en thérapie comportementale et cognitive (TCC), la personne submergée par divers symptômes obsessionnels peut à termes développer des phobies ou souffrir de dépression.

Comme toutes les pathologies psychiatriques, le diagnostic du TOC doit être posé par le médecin traitant ou un professionnel de santé spécialisé. Les personnes atteintes de TOC sont ensuite encouragées à suivre une psychothérapie, voire à prendre un traitement médicamenteux à base d’antidépresseurs.

La kinésiologie pour mieux gérer un comportement compulsif

Le rôle de la kinésiologie face aux difficultés cognitives et comportementales

La kinésiologie est une pratique qui a été développée dans les années 1960 par un chiropracteur du nom de George Goodheart. Cette « science du mouvement » est associée à la médecine douce et permet d’agir sur un large spectre de problématiques :

• Emotionnelles
• Physiologiques
• Energétiques
• Cognitifs
• Psychologiques
• Relationnels

Ainsi, pour une personne souffrant d’un comportement compulsif, l’accompagnement du kinésiologue consistera à trouver le blocage qui aurait entrainé un déséquilibre émotionnel et potentiellement mené vers une recherche de compensation par des comportements obsessionnels et compulsifs.

D’après la kinésiologie, tout ce que nous vivons s’inscrit en nous et cela depuis notre plus tendre enfance. Lorsqu’un traumatisme ou un choc émotionnel n’est pas assimilé correctement, il se fige à l’intérieur et finit par générer des maux en tous genres.

Le kinésiologue est là pour proposer une approche centrée sur le bien-être et la libération du stress. Il peut en outre mettre son savoir-faire en œuvre pour aider la personne à mieux se connaître et lui permettre d’apprendre à gérer son comportement compulsif en lui donnant des clés pour réagir devant certaines situations.

Les techniques phares de la kinésiologie

Pour commencer la séance, le kinésiologue effectuera d’abord un test musculaire. Cette étape lui permet de détecter les blocages qui peuvent être à l’origine de vos soucis (ex : un comportement compulsif). C’est grâce à cette méthode que le praticien ou la praticienne va engager le dialogue avec le corps et l’esprit de la personne.

Ensuite, plusieurs techniques de kinésiologie peuvent être proposées pour rétablir l’équilibre global et permettre à la personne de retrouver sa capacité de choix :

• La stimulation par le toucher de zones spécifiques (méridiens d’acupuncture, points neurolymphatiques …)
• Acupression
• La libération d’émotions
• La défusion de stress
• La reprogrammation par les visualisations
• Les exercices de respiration
• Les mouvements d’édu-kinésiologie (Braingym)

La séance de kinésiologie doit permettre au visiteur de lever la plupart de ses difficultés (peurs, angoisses, tensions, hypersensibilité…) et de s’inscrire dans de nouveaux schémas plus positifs.

Cela peut s’avérer efficace pour les personnes qui prennent rendez-vous avec un kinésiologue peu de temps après que les premiers problèmes de comportement compulsif soient apparus. La kinésiologie peut également être une pratique complémentaire à un suivi médical classique sans pour autant remplacer ce dernier. Les formations en kinésiologie apprennent à travailler la gestion du stress sur ce type de problématiques.

En aucun cas, les professionnels de la kinésiologie ne promettent la guérison pour des Troubles Obsessionnels Compulsifs (TOC). Ils peuvent tout même apporter un soutien extérieur bienvenu pour les personnes en cours de traitement de psychothérapie ou en thérapie comportementale. L’approche alternative que propose la kinésiologie aide les personnes à se sentir mieux, à reprendre confiance en eux. Une force supplémentaire pour affronter ces problèmes de santé mentale et retrouver une vie sereine loin des compulsions.