Comment devenir kinésiologue ?
Le métier de kinésiologue connaît une expansion significative depuis quelques années. Encore moins connue en France que dans d’autres pays européens, de plus en plus de libéraux, salariés et demandeurs d’emploi décident de faire leur reconversion dans cette pratique. Ces futurs praticiens sont bien souvent en quête d’un métier qui offre indépendance et flexibilité, aux antipodes du monde de l’entreprise. Cette évolution professionnelle répond aussi à une demande de mieux-être dans la société, phénomène particulièrement visible depuis la crise sanitaire. Kinésiologue serait donc un métier en vogue !
Cependant, ce nouveau projet professionnel demande de développer de nouvelles compétences, d’apprendre de nouveaux outils et techniques dans un domaine aussi passionnant que complexe : la compréhension de l’humain. Autant dire qu’il ne faut pas se louper ! Suivre une formation en kinésiologie sera donc la première étape pour tous les futurs kinésiologues. Et face à l’enjeu de la reprise d’études, tous se retrouvent donc confrontés à la même question : quelle formation choisir ? comment m’assurer de la qualité du cursus ? Dans quel ordre dois-je suivre mes modules ?
La reconnaissance sur le marché de la kinésiologie
Le premier écueil à éviter sera assurément les escroqueries. Une règle élémentaire demeure : évitez les formations en ligne. La kinésiologie est une pratique humaine et physique qui se réalise par le toucher. Par conséquent, il est impossible d’apprendre en ligne sont outil fondamental : le test musculaire. Ce test énergétique appelle un apprentissage permanent en présentiel. En ligne vous ne développerez aucune aptitude professionnelle. Vous aurez perdu votre temps…et votre argent.
Deuxième écueil : la certification. Toutes les écoles proposent un certificat. Mais tous les certificats ne se valent pas. On ne devient pas kinésiologue en 50 heures ni en 14 mois. Il faut des qualifications. Et l’apprentissage de ces compétences demande du temps. Soyez d’autant plus vigilent que les kinésiologues sont certifiés et non pas diplômés. Moins de régulation laisse place à davantage d’escroqueries, hélas !
Pour trouver les bons critères et chercher une formation de qualité, rien de mieux que de se reporter à des critères factuels : l’école a-t-elle une certification Qualiopi ? les cours sont-ils tous en 100% présentiel ? les formateurs sont-ils des professionnels expérimentés ?
Les critères à avoir en tête pour devenir kinésiologue
Plusieurs critères permettent de comprendre ce qu’est un cursus de kinésiologue :
- Faire une formation Initiale en présentiel mêlant théorie et pratique dans chaque journée de cours
- Pratiquer minimum 50 séances dans le cadre de la mise en situation professionnelle
- Passer un examen théorique et pratique
- S’assurer que l’école est certifiée Qualiopi et agit bien dans le champ de la formation professionnelle
Assurez-vous que votre école respecte bien ces critères avant de vous engager dans une formation professionnelle qui représentera un investissement personnel important.
Mais comment devenir un excellent kinésiologue ?
Comment devenir un excellent kinésiologue ?
L’objectif sera d’apprendre et de pratiquer tous les outils et techniques du kinésiologue pour développer au maximum votre aptitude professionnelle. Voici quelques réflexes élémentaires pour choisir le cursus qui vous correspond le mieux :
#1 Accompagnement
Prenez une école avec des groupes restreints entre 12 et 18 étudiants pour vous assurer que votre professeur aura du temps pour vous. Demandez quelles mesures d’accompagnement sont proposées.
#2 Rythme
Regardez comment est construit le calendrier de la formation. Un enchainement des stages prédéfini vous permettra d’optimiser l’apprentissage de la kinésiologie. Si vous devez choisir l’ordre des modules vous-mêmes, vous aurez du mal à trouver la combinaison et le rythme idéal pour développer vos compétences professionnelles.
#3 Pédagogie
Demandez comment est constituée une journée de cours. L’idéal est de mélanger théorie et pratique dans le même stage voire dans la même journée. Faites attention aux stages de pure pratique. Enchainer des séances pendant 3 jours peut constituer un réel danger. Car chaque stage vous conduit à travailler sur de l’émotionnel, de l’énergétique, du physique avec un axe très personnel. Il faut donc savoir ménager le rythme de la pratique. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de faire 6 séances de psy dans la journée ou de boire 30 tasses de cafés en une matinée… la pratique de la kinésiologie c’est pareil !
#4 Expérience des professeurs
Regardez le parcours des formateurs dans les écoles que vous ciblez. Sont-ils expérimentés ? Ont-ils une expérience en cabinet ? Les kinésiologues font un métier de pratique et de d’expérience. Chacun de vos formateurs vous transmet son expérience. Regardez bien leur parcours et leurs qualifications.
#5 Préparation de l’examen
Votre centre de formation vous accompagne-t-il pour préparer votre examen dans les meilleures conditions ? Regardez les dispositifs de soutien mis en place par les formateurs.
#6 Le suivi post-certification
Regardez si l’école vous accompagne dans le lancement de votre activité. Devenir thérapeute à son compte implique de devoir se constituer une clientèle. Ce n’est pas toujours facile. Recevoir un bon enseignement et faire partie des meilleurs professionnels du corps de métier n’est pas une garantie d’avoir une clientèle solide. Être soutenu par son école sera un réel avantage.
S’entrainer à devenir bon praticien kinésiologue
Choisir une formation de qualité puis se former dans des centres au niveau d’études requis est important. Mais ce n’est pas tout. En parallèle de votre formation qualifiante, il convient d’adopter une démarche proactive comme un véritable entrepreneur. Voici ce qu’on fait les meilleurs kinésiologues.
Rien ne remplace la pratique. Pour devenir un excellent praticien, n’hésitez pas à pratiquer en séance d’entrainement avant même la validation de votre certification professionnelle. Votre cursus inclut la réalisation de 50 séances et la validation des acquis avant l’obtention des certifications. Mais pratiquez hors de l’école pour tester vos méthodes sur une personne qui n’est pas familière avec la kinésiologie. Cette personne fera preuve de davantage de résistance ce qui vous obligera à élever votre niveau en séance. La kinésiologie étant un regroupement de différentes techniques pour décoder le corps, seul le travail et l’exercice de ces méthodes peut rendre meilleur. La bonne santé de votre activité en cabinet n’en sera que meilleure par la suite.
Une fois installé en cabinet, continuez à échanger des conseils ! Dans les centres de kinésiologie, vous vous serez certainement faits des amis. Et vous débuterez votre activité professionnelle au moment. Vous avez partagé le même enseignement et avez sans doute échangé passionnément sur le Brain Gym, sur le Santé par le toucher, sur tel et tel muscle après le cours d’anatomie, sur la médecine traditionnelle chinoise, sur l’origine d’un mal-être, sur toutes sorte de problématiques physiques et émotionnelles, sur la gestion de votre examen, etc.
Alors continuez, années après années, à partager sur votre vie professionnelle de praticien. Il sera enrichissant de partager des conseils sur la vie de cabinet, sur la gestion du stress, sur l’exercice quotidien de la déontologie. Ces échanges vous permettront de vous inspirer du travail et des meilleures pratiques des autres professionnels. Devenir kinésiologue c’est être entrepreneur de sa reconversion professionnelle. Conservez dans vie active la soif d’apprendre qui vous a tant caractérisé pendant le programme !
En conclusion, se reconvertir pour devenir un kinésiologue professionnel nécessite une formation en kinésiologie en 100% présentiel avec une certification Qualiopi pour l’école ainsi que des formateurs expérimentés. Vous pouvez retrouver également plus de critères dans les articles de presse spécialisée sur la formation en kinésiologie. Posez toutes vos questions aux écoles pour trouver le cursus qui vous convient le mieux. Pour accélérer la professionnalisation de votre pratique, pratiquez le plus possible en séance et continuez d’échanger vos bons conseils avec vos camarades de promotion. Soyez entrepreneur de votre nouveau projet de vie… A vous de jouer !
Nota Bene : le kinésiologue n’établit ni diagnostic, ni traitement, ni pronostic, ni prescription médicale, ni régime alimentaire, ne fait aucune prescription médicale et ne demande jamais d’interrompre un traitement médical.